Lucien Choudin aurait-il été l’unique spécimen d’une espèce disparue en 2016, celle des dentistes voltairiens ? Une chose est sûre, c’est qu’il aura été le premier et sans doute le dernier à soutenir une thèse sur les dents de Voltaire. La passion de Voltaire, de Ferney et de leur histoire commune lui est venue avec l’installation de son cabinet dans ce qu’il est convenu d’appeler « la cité du Patriarche ». Pendant plus de trente ans, il s’est alors attelé à la mission qu’il s’était donnée: rechercher, rassembler et écrire les fragments d’une histoire jusque là hétérogène et incomplète.
Lucien Choudin, Deo erexit Voltaire, 1983.
Voltaire chez lui, à Genève et Ferney, Lucien Choudin. Ouvrage collectif (1994)